Candidates are ready for the Next Normal: Employers, are you?

La pandémie a eu un impact majeur sur l’emploi, l’économie et le monde tel que nous le connaissions. Beaucoup de salariés se sont mis au télétravail, la plupart d’entre eux pour la première fois. Certains secteurs, comme l’hôtellerie et le tourisme, ont été mis à l’arrêt et bon nombre d’entre eux sont encore en pause forcée. Dans ce contexte, le secteur du recrutement a connu un net ralentissement, à la fois pour les postulants et leurs employeurs potentiels. 

Mais le recrutement n’a pas totalement cessé. Et les candidats n’ont non plus cessé de se poser des questions sur leur carrière, leurs compétences et leur avenir. Michael Page a interrogé plus de 200 candidats en Suisse pour connaître leur point de vue sur leurs compétences, leur formation et leur évolution professionnelle, et leur demander quelles compétences générales sont, selon eux, les plus recherchées par les employeurs.  

Les résultats viennent de tomber, et ils pourraient bien vous surprendre!

Les candidats sont confiants dans leurs compétences 

L’un des points clés à retenir du sondage est le suivant : nous avons demandé à nos candidats s’ils pensaient avoir les compétences nécessaires pour le marché actuel, et bien que 57 % d’entre eux soient actuellement sans emploi, 91 % pensent qu’ils possèdent les compétences nécessaires.  

Pourquoi ? Nous ne pouvons pas donner de réponse précise, mais ce que nous pouvons dire, c’est que cette génération de candidats prend la formation au sérieux, et ce indépendamment du contexte actuel de crise sanitaire mondiale. 50 % des candidats ont participé à un webinaire et 54 % ont suivi une formation depuis le début de la pandémie — non pas en raison de la pandémie, mais parce qu’ils ont l’habitude de se former.  

37 % des candidats ont indiqué qu’ils n’avaient pas suivi de formation ni participé à des webinaires.  

 

Améliorer et développer ses compétences pour aujourd’hui et pour demain 

Pour quelles raisons nos candidats ont-ils suivi une formation ? En général, nos répondants ont suivi une formation pour améliorer leurs compétences existantes (63 %), développer de nouvelles compétences liées à leur poste (57 %) ou pouvoir accéder à de meilleurs postes à l’avenir (35 %). 

40% de nos candidats ont souhaité élargir leurs connaissances au-delà de leur expertise initiale, sans doute pour présenter un profil plus complet lors de leur prochain entretien. 

14 % de nos candidats ont acquis de nouvelles compétences non liées à leur rôle, ce qui confirme l’idée que certains candidats cherchent à adapter leur profil au marché du travail actuel. Seulement 15 % de nos candidats ont acquis de nouvelles compétences en vue de passer une certification ou des examens liés à leur poste.  

Partager ou non ses nouvelles compétences, telle est la question! 

La plupart des candidats affirment avoir partagé les compétences acquises par le biais de leur CV (60 %), ou sur les réseaux sociaux (34 %). Fait étonnant, 23 % des candidats n’ont pas fait part des compétences acquises à d’autres personnes.  

15 % en ont fait part à leur responsable dans le dernier poste occupé, et 6 % en ont avisé leur service RH. Pourquoi le partage des expériences de développement professionnel n’est-il pas plus systématique ? L’une des raisons est peut-être la prise de conscience par les candidats de leur manque de compétences, et grâce à ses processus d’évaluation, un cabinet de conseil en recrutement comme Michael Page peut aider les entreprises à identifier les personnes qui possèdent les compétences qu’elles recherchent.  

81 % des candidats ont pris conscience de leur manque de compétences suite à une réflexion personnelle sur le contexte du marché du travail actuel. Cette idée est soutenue par 47 % des répondants, qui disent avoir amélioré leurs compétences après s’être comparés à leurs « concurrents » actuels sur le marché.  

Elle montre que les candidats d’aujourd’hui sont capables et désireux de s’autoévaluer par rapport au marché, et qu’ils pensent avoir les compétences nécessaires pour réussir. Nous avons ensuite demandé à nos candidats comment leur dernier responsable leur parlait de la formation : seulement 29 %recommandaient des formations régulières, et seulement 8 % une formation une ou deux fois par an.  
 
Si 39 % des derniers responsables de nos candidats ne leur parlaient jamais de formation (24 % d’entre eux la considérant comme facultative), les candidats semblent prendre au sérieux l’acquisition de nouvelles compétences et sont prêts à changer de poste pour enrichir leur parcours professionnel.  

Comment, quand et où les candidats veulent-ils apprendre?  

Pour les candidats à l’emploi en Suisse, la qualité de la formation est un point essentiel. 45 % des répondants indiquent que la réputation du fournisseur de formation est très importante, 37 % la jugent assez importante, mais seulement 15 % affirment que le contenu est plus important que le fournisseur.  

Au-delà des aspirations des candidats, quelles sont selon eux les compétences les plus recherchées par leurs futurs employeurs potentiels ?  

Les principales compétences citées par nos candidats sont la communication (52%) et la capacité à résoudre des problèmes (52% également). Viennent ensuite l’esprit/le travail d’équipe (45%) et la capacité à travailler sous pression (35%) 

Les compétences retenues montrent que les candidats pensent que les employeurs potentiels recherchent de bons communicants efficaces en équipe et capables de résoudre des problèmes. Est-ce que cela correspond au candidat que vous recherchez aujourd’hui ?  

Si vous souhaitez échanger avec l’un de nos experts pour découvrir comment Michael Page peut vous aider à trouver les meilleurs talents pour votre entreprise, ou discuter avec eux des résultats de notre enquête, contactez-nous dès aujourd’hui ici.

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